Bonnes pratiques : protéger son entreprise du dépôt de bilan

Sommaire

     

    Bonnes pratiques : protéger son entreprise du dépôt de bilan

    Selon le rapport d’Altares « Bilan 2015 : Défaillances et sauvegardes d’entreprises en France », le nombre d’entreprises défaillantes a augmenté en 2015 (+ 0,8 % par rapport à 2014). Pourtant, ce malheureux constat n’est pas inévitable. Les 200 PME les mieux gérées de France le prouvent.

    Les principales causes de défaillances observées par l’institut Sage sont  l’endettement des entreprises, leur mauvaise gestion et leur incapacité à avoir une bonne visibilité concernant l’avenir.

    Nous nous pencherons alors sur deux types de solutions avancées par l’institut Sage pour contrer ces causes : les solutions à court terme (ou curatives) et celles à moyen terme (ou préventives).

     

    Les solutions curatives : Faire appel au tribunal de commerce pour éviter la cessation de paiement

    En cas de difficultés de trésorerie passagères ou récurrentes, les TPE et PME doivent avoir recours à des solutions agissant sur le court et le très court terme, pour éviter la cessation de paiement. Puisqu’il s’agit ici de réagir à posteriori, l’efficacité de ces solutions curatives dépend alors de la rapidité décisionnelle  et de la maîtrise de soi du dirigeant. L’institut Sage recommande ainsi de prévenir le tribunal de commerce compétent avant d’être en cessation de paiement afin de prouver sa bonne foi et éviter d’être accusé de faute de gestion. De plus, cela permet de bénéficier de la procédure de sauvegarde qui est beaucoup moins contraignante et coûteuse que le redressement judiciaire et dont la probabilité de réussite est plus élevée.

     

    Les solutions préventives : Structurer le financement de ses investissements et du besoin en fond de roulement

    Plus efficaces et efficientes que celles curatives, les solutions préventives portent, pour l’essentiel, sur le financement des investissements et le financement du besoin en fond de roulement (BFR).

    En matière d’investissement, il ne faut pas hésiter à diversifier ses sources de financement afin de mieux répartir les risques de blocage et d’insolvabilité. En effet, il est important de ne pas avoir recours qu’aux prêts bancaires mais aussi à d’autres moyens financiers comme les prêts à taux zéro (prêt d’honneur), les crédits d’impôts, les prêts Oséo (à remboursement différé), les fonds d’investissement, business angel, micro-crédit, subventions (locale, départementale, régionale, nationale, européenne).

    De plus, en cas d’impossibilité de se porter caution pour garantir un prêt bancaire, les TPE et PME peuvent bénéficier d’une caution bancaire (totale ou partielle) proposée par des organismes, tels que la Sofaris, CNP Caution ou la Socoden.

    En ce qui concerne le besoin en fonds de roulement, des sources de financement moins coûteuses que le découvert bancaire existent, mais sont souvent ignorées des TPE et des PME. Parmi les plus courantes, le prêt pour financement du BFR est souvent le moins coûteux. De plus, il est plus stable qu’un découvert bancaire négocié et il peut bénéficier aussi d’une caution bancaire d’organismes comme Oséo.

     

    Mieux gérer son temps

    Le manque de temps est souvent la cause d’une insuffisance de gestion de la trésorerie, notamment en matière d’anticipation. A cause de lui, les dirigeants de TPE peinent à prendre du recul et à décider en connaissance de cause. Par ailleurs, les dirigeants consacrent la majorité de leur temps à des tâches administratives et juridiques, négligeant ainsi la gestion stratégique et opérationnelle de l’entreprise. En conséquence, l’efficacité des solutions proposées (curatives ou préventives) dépend aussi d’une réorganisation des priorités en termes de gestion du temps mais aussi de la capacité à se dégager des tâches administratives et juridiques en faisant appel de façon ponctuelle à des prestataires ou des sous-traitants spécialisés.

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